Un nombre historique de lampes et d’appareils électro collectés en 2019

Recupel, l’asbl responsable de la collecte et du traitement des lampes et appareils électro, a recueilli en 2019 un volume record de 122 548 tonnes, représentant une hausse de 4,4 %. Au total, ce sont 44 millions d’appareils. Fait surprenant : les Belges ont apporté pas moins de 8 millions d’appareils supplémentaires dans les points de collecte Recupel par rapport à 2018. Les investissements dans le réseau de collecte et les nombreuses campagnes de communication portent leurs fruits. Cette évolution est particulièrement visible dans la collecte du petit électro, qui affiche une hausse de 36 %. À titre de comparaison, l’évolution 2017-2018 dans cette catégorie s’élevait à 3,5 %.

En 2019, les Belges ont collecté 122 548 tonnes de lampes et d’appareils électro usagés, soit 4,4 % de plus qu’en 2018. À l’époque, le compteur affichait 117 383 tonnes. Par habitant, le poids collecté passe donc de 10,3 kg à 10,7 kg.

« Ce résultat n’aurait pas été possible sans les maillons indispensables de notre chaîne : les partenaires de notre réseau de collecte, les transporteurs qui garantissent un acheminement sûr et protégé, le secteur de la réutilisation qui offre une seconde vie aux appareils, les recycleurs agréés qui les transforment en nouvelles matières premières grâce à des techniques de haute technologie… et bien sûr, les consommateurs et les entreprises qui ont plus que jamais contribué en 2019 », commente Saar Bentein, porte-parole de Recupel.

8 millions d’unités supplémentaires collectées via le réseau Recupel

Recupel collecte aussi bien les appareils ménagers que les appareils professionnels, tels que les distributeurs automatiques de boissons. C’est le chiffre total de 122 548 tonnes ou 44 millions d’appareils. Les chiffres sont encore plus impressionnants pour la collecte des appareils ménagers via le réseau logistique de Recupel. Pas moins de 38 millions d’appareils électro et de lampes ont été apportés dans un point de collecte Recupel : c’est 8 millions de plus qu’en 2018, soit une augmentation de 26 %. À titre de comparaison, l’évolution 2017-2018 atteignait à peine 2 %.

Recupel a largement investi dans l’expansion et l’optimisation de son propre réseau de collecte. Ainsi, le nombre de Points de Recyclage est passé de 2 615 à 3 123. Smartloop, un tout nouveau canal de collecte pour les entreprises, a également vu le jour en 2019. 

« Cette tendance positive s’explique notamment par les nombreuses campagnes de collecte et de sensibilisation, mais elle repose avant tout sur un réseau de collecte étendu et efficace. Permettre à tous les Belges de se débarrasser facilement de leurs lampes et appareils électro est pour nous une priorité depuis longtemps. Cette hausse de 8 millions (!) d’unités collectées montre que nos investissements portent leurs fruits », ajoute Hans De Bont, Team Lead Logistics de Recupel.  

Forte augmentation du petit électro : + 36 %  

Les appareils électro et les lampes sont classés en six catégories : gros blanc (p. ex. : lave-linge), appareils de réfrigération-surgélation, téléviseurs et autres écrans, détecteurs de fumée, lampes et « autres ». Cette dernière catégorie regroupe tous les appareils électro qui n’appartiennent à aucune autre catégorie. Il s’agit principalement des plus petits appareils électroniques tels que GSM, ordinateurs, brosses à dents électriques, etc. Toutes les catégories présentent une nette augmentation en termes de poids et d’unités, comme le montrent les graphiques à l’annexe 1 – infographie.  

L’augmentation considérable du petit électro est particulièrement surprenante : de 19 millions d’appareils en 2018 à 25 millions en 2019, soit une hausse de 36 %. En comparaison, l’évolution 2017-2018 dans cette catégorie s’élevait à 3,5 %.

« Les appareils électro ne sont pas des déchets, ils contiennent les matières premières de demain. Il est indispensable de mettre l’accent sur la récupération des matières premières dans nos appareils pour préserver le climat et la société. Le processus de recyclage est nettement plus écologique que l’exploitation minière, il crée des emplois locaux et réduit la demande en minéraux des conflits provenant du Sud. Ce message est le fil conducteur de nos campagnes de communication. En misant davantage sur la sensibilisation et la prise de conscience à l’aide de campagnes percutantes, nous transmettons ce message à différents groupes cibles, à travers toutes les tranches d’âge », explique Annelies Evens, Marketing & Communication Manager.

À la fin de l’année, Recupel se concentre traditionnellement sur la collecte des ampoules et luminaires. Ces chiffres aussi sont en hausse : 7,7 % de lampes supplémentaires ont été collectées en 2019. Pour la première fois, Recupel a franchi le cap des 10 millions d’ampoules et luminaires collectés sur une base annuelle.

Perspective d’avenir

Si l’année 2019 fut un très bon cru, l’asbl n’en demeure pas moins ambitieuse.

« Le Green Deal européen et les programmes politiques de nos gouvernements régionaux montrent que les acteurs (inter)nationaux sont plus que jamais disposés à mettre en place une véritable économie circulaire. Les déchets électroniques constituent un secteur important, et Recupel s’engage à jouer un rôle de premier plan pour faire de ce rêve circulaire une réalité », poursuit Saar Bentein, porte-parole de Recupel.

Pour y parvenir, Recupel a mis en place différents projets pour 2020. Ils sont notamment axés sur l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le processus de tri. En 2019, Recupel a développé, en collaboration avec imec, un logiciel de reconnaissance visuelle qui a pour but d’identifier et de cataloguer automatiquement l’électro usagé par type de produit (p. ex. : GSM) et de marque (p. ex. : Samsung). Les prochaines étapes sont la reconnaissance automatique de l’appareil complet : il s’agit d’un smartphone de marque X, catégorie de produit Y, type d’appareil Z et année de production.

« Un producteur pourrait ainsi demander à Recupel de conserver séparément tous les appareils d’un certain type et d’une certaine année en vue d’une réutilisation ciblée des matériaux ou des pièces détachées. Grâce à ce type d’information, les producteurs et les entreprises de transformation pourront également faire un usage plus efficace de l’économie circulaire », conclut Christel Vermeersch, Chief Financial Officer de Recupel.